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Sénégal : la classe politique rejette le dialogue national proposé par Macky Sall

Dans un retournement de situation inattendu, le président Macky Sall a considéré la décision du Conseil constitutionnel invalidant la prorogation des présidentielles initialement prévues pour le 25 février 2024. Dans ce contexte politique tendu, le chef d’Etat sénégalais a annoncé la tenue d’un dialogue national qui rassemble toutes les forces politiques du pays. Une initiative rejetée par la majorité des candidats à la présidentielle.
Au Sénégal, Macky Sall veut d’un dialogue national autour de la date du scrutin présidentiel. Mais la classe politique n’est pas, elle, prête pour s’y prêter. En effet, rejetant, vendredi, cette initiative qui relève de l’autorité suprême sénégalaise, la majorité des candidats à la présidentielle et un collectif citoyen ont rappelé leur attachement à la nécessité de fixer la nouvelle date de l’élection. Ils ont par ailleurs exigé que le scrutin soit organisé avant le 02 avril, date à laquelle le président Macky quitte le pourvoir. « Nous nous opposons à tout dialogue sur cette question et nous exigeons qu’une date soit prise avant le 2 avril », a dit devant la presse Boubacar Camara, membre d’un collectif de 16 candidats supposés être les premiers à être reçus par le président Macky Sall lundi prochain.
Quelques heures avant cette déclaration, le président sénégalais a, dans un entretien accordé à la presse, confirmé la fin de son mandat le 2 avril mais ne s’est pas prononcé sur la date de la présidentielle dont le report, au 15 décembre, avait été voté par l’Assemblée nationale, avant d’être invalidé par le Conseil constitutionnel. Il s’est dit néanmoins, « prêt » à libérer l’opposant Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef dissout dans le cadre d’un dialogue national.

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Ignace Tossou

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